Logement : plus d’un ménage sur dix en situation de vulnérabilité énergétique
Créé en 2006, le diagnostic de performance énergétique (DPE) rend compte des différences de performance énergétique et climatique d’un logement à un autre. Ainsi, pour un même niveau de confort dans un logement (température de chauffage, eau chaude sanitaire…), la facture énergétique d’un ménage ne sera pas équivalente selon le niveau du DPE (du plus performant A au moins performant G).
Cette facture peut parfois représenter une part importante des revenus des ménages.
L’étude partenariale (DREAL, INSEE, Conseil Régional) établit qu’un ménage est dit vulnérable énergétiquement s’il dépense plus de 9,2% de son revenu disponible en énergie pour son logement.
L’étude détermine le nombre des ménages en situation de vulnérabilité énergétique, leurs caractéristiques et celles de leurs logements et les facteurs de vulnérabilité en Provence-Alpes-Côte d’Azur :
- 256 000 ménages sont en situation de vulnérabilité énergétique liée au logement dans la région en 2021, soit 11,5 % des ménages ;
- Provence-Alpes-Côte d’Azur est la troisième région avec le taux de vulnérabilité énergétique le plus faible, grâce à un climat globalement plus clément l’hiver ;
- la situation de vulnérabilité énergétique découle avant tout de revenus faibles, de l’utilisation importante du fioul et d’une qualité d’isolation en moyenne moins bonne qu’en France métropolitaine ;
- l’évolution des prix de l’énergie influe fortement sur la vulnérabilité énergétique ;
- les travaux d’isolation thermique des logements permettent d’améliorer leur performance énergétique et de réduire la consommation d’énergie pour un même niveau de confort.
Données complémentaires et méthodologie sur le site de l’Insee.
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